31/01/2017
en dehors & autour...
ill. jlmi 2017
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Interminable !
Interminable ce train
De marchandises
Derrière
La barrière interdite je
Le suis des yeux
Et compte les wagons
Qui emportent
Le secret vers des gares
Inconnues
Il y a peu
La mort portait des képis
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00:22 Publié dans inédits | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2017
en dehors & autour...
ill. photo anonyme+jlmi 2017
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D’où vient cette fatigue
De pétale
Sur le point de rejoindre
Les racines
Venteuses d’un ciel libre
Ces chœurs
De violons tsiganes noyés
Sous la houle
Orchestrale d’une histoire
Très ancienne
La bouche ombreuse ayant
Soudain besoin des ciseaux
Du souffle pour creuser l’air
Pourquoi ce pollen si pesant
Aux pattes
De l’abeille qui part vers des
Miels
Inconnus et la ruche d’ombre
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00:19 Publié dans inédits | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2017
in memoriam.... Léo Beeckman
Je voudrais mourir avant d'être vieux ( The Who)
Léo ne sera pas vieux, il ne l'a jamais été et ne le serait jamais devenu ; Léo Beeckman était la vie même. L'impensable est donc arrivé Léo est mort. Jamais je n'ai eu autant le sentiment du miracle d'avoir été son ami, depuis "Maîtres & maisons de thé" monté (avec Claire Jaumain , sa veuve) par Dur-an-ki sa troupe de théâtre et plus tard ses éditions, puis à travers plus de 40 ans d'aventures où il a toujours montré sa profonde bonté, son infatigable générosité, sa culture, son appétit de beauté, sa propre créativité, sa lucidité, son pouvoir d'analyse, son humour et tant d'autres qualités inaltérables à travers les épreuves...
Cette part de lui qui nous a quitté, n'enlève rien à ce qu'il laisse de bien concret et de vivant en nous tous. J'avoue être dévasté, choqué par le vide que seuls mon amour et quelques amis rares rendent habitable Semper vivat !
Mon cher Léo, on continue ensemble la route du poème
werner lambersy
00:46 | Lien permanent | Commentaires (2)
en dehors & autour...
ill. jlmi 2017
.../...
(Dugort Achill Island County Mayo Irlande)
Bourrasques petite gelée
Le froid colle sa trompette
De cuivre contre les lèvres
Le souffle
Découpe dans la tourbière
Morne du temps
Des touffes et des blocs de
Charbon qui brûle
Mal et fait pleurer les yeux
Sans rien réchauffer
L’espace désertique de l’âme
Ni l’étendue solitaire
D’un feu resté comme secret
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00:17 Publié dans inédits | Lien permanent | Commentaires (0)