~ un Requiem allemand, 1986 ou la nuit de la méduse
Requiem allemand de Brahms : 6 ème mouvement Denn wir haben hie keine bleibende Statt extrait
Depuis des années, un requiem allemand me poursuit, me hante, par son déploiement d’ailes au-dessus de la clameur, comme les gouffres, le précipice, suivent celui qu’ils savent sujet au vertige ! Le souffle ténébreux, l’essor de son ample partition, m’élève aux horizons vides sans pensée, consolation ni promesses ! Mais pas les psaumes, le régiment des chœurs, les poupées peintes de nos paniques, ce camouflage verbalisé de notre honte et l‘hymne insomniaque, dont nous abreuvons le silence d’un dieu, mis en scène par l’espérance, notre faute la plus grande, après l’illusion puérile de durer et l’abandon de notre liberté !
« Un requiem humain » disait Brahms ! Et jamais depuis, l’homme n’a mieux montré jusqu’où pouvait aller, sans fin, l’horreur collective de détruire, où notre hubris fait basculer l’harmonie du monde dans un tohu-bohu criminel par sa constante cruauté et la féroce gloire de se vautrer dans l’or ! La solution finale ne fait peur à personne, même si l’on sait que l’énergie noire dévorera la matière sombre jusqu’à l’extinction totale des soleils.
Il fait froid, et déjà sombre, ce soir de févier 1986, quand je me présente devant les grilles cadenassées de la villa où se tint en 42 la conférence de Wannsee ; depuis la gare, d’où je suis venu à pied, la neige a effacé mes pas ; je suis seul, dans un quartier bourgeois aux volets clos, où les chiens aboient comme hurlent des loups. Mon père, quarante ans plus tôt, invité lui aussi, roulait dans une berline officielle ; on salua militairement sa visite ; le Litterarische Colloquium Berlin m’attend demain pour une lecture traduite et publiée par Hitzerroth verlag de Quoique mon cœur en gronde ;personne n’est venu à ma rencontre…
Maintenant, Il fait presque nuit. On ne voit pas le lac ; on le sent proche. On imagine, sur le miroir éteint de l’eau noire, la lente, la légère, l’enveloppante avalanche oblique des flocons, traversée par les derniers hérons cendrés…Le Japon venait d’entrer en guerre ! On avait trouvé un piano à queue intact dans les faubourgs en ruines de l’hiver russe ; dans le désert cyrénaïque, des cornemuseurs en kilt, tête nue devant les troupes, couvraient les mitrailleuses, comme des oies sauvages qui à grands cris retournent au pays. On respirait mal dans l’U-boot en plongée sous les mines ! On respire mal dans la mémoire ! On meurt sur les mines du Mur.
Ne comptez pas sur les passants ! Les plus jeunes ignorent, les plus vieux préfèrent se taire ; entre les deux, ils ne descendront pas de voiture ; quelques femmes dont mon accent allumera les yeux, peut-être, plus tard…Mais leur demander un hôtel me semble impossible ; pourtant mes souliers de ville sont trempés, mon sac est lourd et j’aimerais dormir. On dit qu’au soir de la conférence Heydrich se permit un verre de cognac en compagnie des invités et que, de la terrasse, la vue sur les jardins et le vol des grands cygnes au-dessus du Wannsee était superbes. Il n’aurait pas été étonnant, qu’émus par l’alcool et le sentiment d’une victoire, ils chantent en chœur le Horst-Wessel lied ou Alte Kamarade.
Pataugeant dans la boue brunâtre d’un sentier forestier vers, au loin, une frange de lumières et sa rumeur de DCA autoroutière, moi, plein d’une Espagne pour qui sonne le glas, j’en étais aux moersoldaten et, bientôt perdu par l’absence de repères, le bas du pantalon botté de glace et fouetté de fougères géantes, je ne voyais du ciel que le trou énorme de la nuit et le sulfure agité de la neige ; aussitôt, me revint à l’esprit comment, en 44, rue Rogier à Bruxelles, nous avions dégringolé nos trois misérables étages, pour voir passer depuis la rue les bombardiers en route vers Berlin. Le grondement semblait sans fin ; le ciel, fermé à jamais !
Neige et nuit, nuit et brouillard ! Je ne sais plus où j’en suis. Ça dégouline d’images dans la corniche du cortex, les rigoles de l’hippocampe : chicots noircis de Dresde, Hiroshima jusqu’à l’os, forêts défoliées du Viêt-Nam. Que suis venu chercher ici ? Invité pour des poèmes. Rien d’autre. Fond de l’œil pour Œdipe ! Je n’en peux plus, pitié pour mes poèmes ! Le voile de Véronique, le saint suaire de Turin, le masque mortuaire de Dante sont des toiles de Myrian ou de Bacon, la photo d’une petite fille en flamme qui s’enfuit, ou les cantos pisans de Pound.
Il y en a trop ! Les fosses ne suffiront pas ! C’est donc ici, au bord du paisible Wannsee, qu’on décida d’ensevelir dans les nuages, un par un, ou par groupes homéopathiques, un vaste peuple d’individus. Depuis chacun trimballe avec soi l’ombre d’un assassin qui lui ressemble comme un frère. Lorsque, pendant la guerre de Corée, les bougies mirent le feu aux cheveux d’ange du sapin de noël, ma grand-mère jeta une couverture sur l’incendie, l’étouffa, et vaticina à la tablée qui recommençait à s’empiffrer : pas op ! De koppe zulle rolle ! On avait oublié de tuer Cassandre et la bise dans les sous-bois avait pris la voix de ses 80 ans…
Tout se mêle : les bruits, les voix, le chant secret de l’âme et les feuilles mortes qui s’envolent. Qui parle et qui ne parle pas ? Orphée, Orphée qu’es-tu venu chercher ici ? Retourne-toi et l’enfer retournera aux enfers ! Enfant sur le poste à galène du temps, je bricolais l’éternité. Père, ô père, pourquoi m’as-tu abandonné ? Au pied de la croix, il y avait Greta Garbo, Marilyn et Miriam Makeba ; Pasolini de Patmos…J’écoutais Bartók, Cage et Spike Jones comme du Bach. Je tombais avec cet homme, vu aux actualités Belga vox, qui avait lâché trop tard l’amarre du Zeppelin.
Le ciel reste avec de l’encre d’imprimerie sur les doigts qui laissent des traces sur le papier mais quelque part on a tourné le commutateur de la lune, et on y voit comme à travers d’un rouleau de piano mécanique ! Les vieilles bandes enregistrées sorties du placard de l’oubli ne tournent plus à la bonne vitesse : les voix d’alors semblent sortir empâtées de la bouche d’une famille d’ivrognes ou d’idiots. Les planètes dans l’univers, la dérive des continents et les hommes suivent la même voie : ils s‘écartent à des vitesses de plus en plus grandes vers le vide glacé. Je tremble comme un cheval de mine qu’on remonte à la surface !
On n’entend plus d’oiseaux ; plus d’étourneaux chercher, groupés, un arbre où se poser ; pourtant, ils chantaient autour de la villa, comme ils gazouillent encore sur le gazon fleuri des camps. La septième porte de Barbe bleue ouvrait sur la Shoa. « Mon père m’a tué, ma mère ma mangé » dit la chanson…Sœur Âme, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Seulement la neige qui poudroie, la nuit qui merdoie, et la mort qui mordoie aux talons comme des chiens dressés…Et nos frères, où sont-ils ? « Cui-cui, répond l’oiseau bleu, je suis toujours vivant ! ». Déjà mon cœur chassait de sa volière toutes les perruches de l’enfance.
Parfois on devinait, parfois on ne voyait plus, le limbe entrevu à l’orée, comme les feux d’un rafiot en difficulté, parti chaluter en haute mer dans les eaux froides de Thulé ; Père, mon père, tu as travaillé avec ardeur sur les lentilles Fresnel du phare battu par les flots furieux de ma jeunesse et du passé ; déjà, depuis ma naissance par un obscur novembre de guerre, ma poitrine jouait avec le mikado d’épingles de mon souffle ! Pour sauver le bébé, faute de médicaments, on me plongea alternativement dans un bain de glace puis d’eau brûlante ; ça passe ou ça casse, dit la sage femme. Père, ô père, après tant d’années de prison, dis-moi : que cherchaient-ils de plus ceux qui, par un beau matin ensoleillé de janvier 42, s’étaient réunis dans cette villa pour régulariser l’horreur, organiser les ténèbres et tuer l’avenir ?
Je marchais en aveugle, je marchais sur la neige, je marchais sur l’eau qui devenait de la boue…les foules écoutaient à la radio le sermon sur la montagne, les béatitudes imbéciles des trois dieux en un : Mao, Hitler ou Staline ; le monde des banques et des curies se partageait les dividendes coloniaux du massacre impuni des peuples. Chaque matin, je passe tremblant de la bassine nocturne à la bassine chaude du jour ; ça passe et ça casse ! Ô mon amour, pardonne-moi ; l’armoire à pharmacie du ciel est vide ; il n’y a plus que toi pour faire et défaire lentement les bandes Velpeau de l’aube.
Je tourne en rond dans ce bois uniforme, inconnu et désert, en bordure des hommes où demain je lirai des poèmes inconnus conformes à mon désert ; et je passe et je repasse sur mes traces comme le renard suit les l’odeur et les signes de piste qui le ramènent à sa tanière : je revoyais, dans la villa de l’étrangère qui attendait de le voir divorcer, mon père laver son torse nu et son sexe, sous le grand robinet du jardin en hiver comme faisait, vingt ans auparavant, l’apollon guerrier des magazines nazis ; je revoyais, dans l’unique mansarde où nous vivions entassés, ma mère passer et repasser devant moi, mal endormi sous l’édredon, pour habiller ses jeunes seins et son corps blanc, me laisser dans le noir, et sortir danser dans les rues en liesse avec les flonflons anglo-américains de la libération…
Le vent a tourné ; il vient du quartier des villas luxueuses et du lac derrière moi ; ça sent la vase ; c’est fade un peu comme dans la chambre froide d’un boucher ou le coin des tanneurs en dehors du village ; au pays de Goethe les camps de la mort n’ont jamais existé ; je n’ai jamais tué de chats ou alors, si peu mais je ne me souviens pas, puis il fallait …Mon père m’a raconté qu’à Hambourg, sous la pluie des vipères du napalm, il a vu un homme carbonisé debout sur son vélo, et que, dans l’eau huileuse du port, on voyait flotter des fantômes comme des asperges pâles sorties du sol.
Et j’erre dans ce bois aux troncs sombres comme des runes gravées sur le marbre noir d’une tombe ; dans ce labyrinthe envahi d’une mémoire de ronces et de racines autour des ruines d’un temple perdu ; dans les catacombes oubliées où sont alignés des millions de victimes ; dans ce berceau de crêpe funèbre où dorment, au fond de l’espace soyeux au-dessus de nos têtes, les enfants et les fœtus silencieux des femmes éventrées, gazées dans les bunkers ou mortes de faim. Ils savaient tous ! Mais qui pouvait y croire tant que tant d’hommes se ruaient les uns contre les autres ? Et j’erre parmi les feuilles mortes qui couvrent, cachent et couve la pourriture comme un collyre dans l’œil brouille la vue.
Le cœur a ses méthanes ; la folie, ses méthodes ; l’ordre (nouveau), ses graphiques à la place des hommes, comme on explique l’ivresse des profondeurs à ceux qui plongent masqués, et remontent éblouis par les monstres, les poulpes prédateurs, l’implacable appétit des seigneurs des abysses, auxquels ils se vanteront de ressembler sans états d’âme ! C’est ici, dans des fauteuils de cuir, sous les lambris dorés et les regards d’hôtesses pour l’uniforme des gradés, que furent conclus les décrets de néant dont ils s’affirmeront les exécutants parfaits ! Est-ce cela qu’ils sont venus chercher ?
Pendant le procès, ma mère a brûlé tous les papiers, lettres et photos de son mari; jamais je ne le verrai en prison, où elle, bien qu’infidèle, ira chaque semaine ; est-ce le secret bien gardé de leur rencontre, de leur amour ou non, de leur complicité ou non, que je suis venu chercher ? Et qui parmi les hommes ne l’a pas fait avant moi ? Je ne parlerai jamais allemand, mais français et quelques mots yddish que mon grand-père, trois fois décavé comme Cendrars, me confia coupé en deux, hémiplégique et mort entre deux langues, deux femmes et deux verres. Faudra-t-il toujours marcher dans les cendres et la suie des brûlis de l’histoire ?
Entre demi-vérité, demi-mensonges arrangés, la tête me tourne, et je m’assieds comme la momie inca dans son urne ! Au-dessus de moi, le manège des grands arbres muets s’emballe et je tente, à chaque passage, d’attraper la floche du nuage, la queue d’une image qui se dérobe et danse là-haut pour un tour de plus, un tour de mieux, une promesse de durer. A quoi pensent ceux qui lâchent des bombes sur les villes ou planifie la mort ethnique? J’entends du haut de la grande roue du troisième homme Orson Welles demander, en désignant, en bas, les points minuscules de la foule, qu’est-ce que ça fait si quelques uns disparaissaient…
Et j’ai pleuré !
Je pleure encore, transi, percé, curé, cureté, poncé, hypothéqué, tétanisé, comblé jusqu’à l’âme, sans rien comprendre ni savoir pourquoi, devant l’indescriptible beauté, l’élégante perfection des équations de la matière, un rouge orange chez Rothko, un haute-contre dans solitude de Purcell, le saut de l’ange de l’être humain vers l’inconnu, la gamine qui saute à cloche-pied dans la marelle à la craie de l’amour et du destin…Qu’avaient-ils oublié ceux-là qui faisait d’eux les premiers morts, les coryphées hystériques, les histrions burlesques et sanguinaires de la danse macabre qui farandole derrière le linceul masqué de la brigue et du goût crépusculaire ?
Et je me lève !
A tout jamais ! Je suis poète et sur ma tombe Les jeunes filles éparpilleront les pétales de roses Et les hommes le myrte, déjà la nuit Fend le jour de son épée sombre…Et plus d’un a chanté ces chants Avec plus d’adresse plus de finesse que moi, Et plus d’un aujourd’hui dit mieux… Mais je marche. Ah ! C’est par une femme que je suis né ; pas une, mais plusieurs, dans la lignée des descendances ; toujours je marche vers la dernière, celle qui de mon chant fera une parole ; qu’il soit pur ou impur, pourvu qu’il chante la vie ! Un rescapé dans la ville de Dresde m’a confié que, dans les décombres, tous faisaient l’amour, n’importe qui avec n’importe quelle : c’était génétique, disait-il. Tout poème est une genèse urgente! L’amour d’une seule et le monde est sauvé !
Je trébuche, je tombe ; la tête me tourne. Où est-on lorsqu’on perd connaissance ? Pourquoi me rappeler soudain Corto Maltese comme un frère, pour avoir vu la photo d’Hugo Pratt à Venise, gamin vêtu du même uniforme fasciste au côté de son père et partant, comme Rimbaud, pour les désastres d’Ethiopie ; exactement comme à Anvers, on me verra, à trois ans, vêtu de l’uniforme noir de mon père avant la débâcle nazie, la séparation puis la fuite avec ma mère vers l’exil ambigu et solitaire des réprouvés !
Que serais-je devenu, qui m’a fait ? Est-ce moi ou l’histoire ? Question qui dépasse ma personne et que chacun peut se poser ! Cependant deux films : the fugitive kind et un jeune fou à la trompette ; deux auteurs : Michaux avec La connaissance par les gouffres et Pessoa l’individualiste fraternel ; Ave verum corpus de Mozart et le War requien de Britten ; Charlie Parker, Billy Holiday et tous ceux dont le bois était fait de potences ; la voix, de papier abrasif et le passé de Rustines d’encre sur du papier
Il fait noir, il fait nuit, il a toujours fait glauque, ombre et lumière, au fond du cœur obscur de l’homme ; les pyramides sont laides ; il n’y a pas de fenêtres et ainsi l’enfance ! Mon maigre sac, couvert de neige, pèse lourd aux épaules ; on dirait l’outre d’Éole qu’il suffirait, comme la poitrine, d’ouvrir pour que se déchaînent vents et tempêtes ; une bombarde, un biniou, qui portés à la bouche, lâcheraient la colère, les cris et la rancœur des suppliciés pour rien, leur désespoir impuissant des victimes innocentes. C’est la nuit de la méduse !
Cette forêt doit en plein jour représenter à peine une promenade, un parc agréable pour le voisinage et ceux de la ville, dont on entend faiblement battre le pouls sur le périphérique. Berlin n’est plus en ruines bien que, de chaque côté du Mur, il reste des trous de bombe non comblés, des cratères dans la conscience, un no man’s land miné sous la poussière grise du silence ! Dans le train, en épluchant mes papiers, les douaniers du secteur russe m’ont demandé si c’était « pour voyage d’affaire ou d’agrément ». La littérature semblait un mauvais prétexte !
J’avance, je m’avance sur la scène sans rideau devant la salle vide où s’est jouée la pièce, dont je n’étais pas l’auteur, quand le mal absolu voulait des marionnettes et un décor de guerre ; je suis perdu, je m’égare, c’est le trou noir, Troie après la prise, le pillage, l’incendie et la démolition des murs ; la mise à sac, la prise d’otages et personne pour me donner la réplique ! Se haïssaient-ils tellement ou aimaient-ils tant l’exécrable plaisir pervers qui triomphe de la peur par la victoire sur les plus faibles, ceux qui en deux heures, ici à la villa Marlier, ont justifié l’horreur pour les siècles à venir et la terreur comme toujours et pour toujours ?
Un instant, ma fatigue crût voir passer, derrière le rideau fermé des arbres, le gyrophare d’une voiture de police, d’une patrouille, d’une ambulance, ou que sais-je ? Peut-être me recherchait-on ? Un peu comme ces femmes qui m’ont sauvé les unes des murènes de la violence, les autres des aspics de la pensée, et la derrière des incendies qui se dévorent eux-mêmes, en m’apprenant à prendre sans priver, à donner sans réserve, enfin à recevoir sans remercier. Je marchais avant ces jours-là les yeux embués, le regard brouillé, sous l’espèce de masque porcin de l’époque contre l’ypérite et le sarin de l’amour…
Écrit par wlam Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
je reste sans voix, imprégnée au plus profond, que les mots peuvent être désespérément vains d'un côté et de lumineuses bouées pourtant pour ne pas se noyer dans la fosse fangeuse d'un réel que l'on voudrait fiction impossible même à imaginer... "perdre connaissance", l'expression prend un sens tout à coup nouveau, oui on pourrait vouloir perdre connaissance, ne pas savoir, ne plus savoir le monstre possible de l'humain... quel poids à trimballer, autant de mots, autant de miettes... je reste sans voix mais si je peux en tant que lectrice en emporter un peu pour alléger...
Écrit par : Cathy | 18/01/2014
Répondre à ce commentaireMes mots pour formuler ce que je ressens à la lecture de ce texte ne sont pas à la mesure de ce que je voudrais exprimer. Alors, mes pensées rejoignant complètement le commentaire formulé par Cathy, je vais juste exprimer un souhait : Que ce texte soit lu le plus largement possible et que les vibrations qu'il émet fissurent certaines carapaces.
Écrit par : ilg | 18/01/2014
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